Mise au point commentée

Les signatures HRD en oncogynécologie
Par Mme Emma Donati (INSTITUT DU CANCER DE MONTPELLIER - MONTPELIER) et M. Stanislas Quesada (MONTPELLIER)
15 novembre 2024
Les carcinomes séreux ovariens de haut grade (CSOHG), présentent, dans environ la moitié des cas, un déficit de la recombinaison homologue (HRD). Cette anomalie moléculaire a pour principale cause une altération des gènes BRCA1 et BRCA2. Un statut HRD entraîne des conséquences particulières, dont la principale à l’échelle moléculaire est une instabilité génomique, qui confère une sensibilité accrue aux sels de platine et aux inhibiteurs de la poly (ADP-ribose) polymérase (PARPi).
À la suite de quatre essais majeurs de phase III (PAOLA-1, SOLO-1, PRIMA et ATHENA-MONO), les PARPi ont été positionnés comme un nouveau standard de traitement de maintenance de première ligne des CSOHG, avec un bénéfice différent selon le statut HRD. Le corollaire réside dans le fait que l’évaluation du statut HRD à l’aide de tests moléculaires compagnons (CDx) est un point majeur dans la prise en charge optimale des CSOHG.
Au cours des 2 dernières années, de nombreux CDx ont été développés en alternative au test princeps proposé par Myriad Genetics. Le point clé de la validité de ces tests repose sur une double validation: analytique et clinique. Cette revue a donc pour objectif d’aborder les bases mécanistiques du statut HRD, son impact théranostique dans les cancers de l’ovaire, les CDx utilisables en pratique clinique et un focus sur l’intérêt grandissant du statut HRD dans les cancers de l’endomètre.

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