Mise au point commentée

Actualités et perspectives thérapeutiques pour le cancer du poumon à petites cellules (CPPC)

Résumé : Du point de vue du thérapeute, pour le CPPC (cancer dit “récalcitrant”), tout pourrait sembler figé depuis 2018, année de la démonstration de la supériorité de l’immunochimiothérapie sur la chimiothérapie seule chez les patients au stade étendu. Mais les progrès réalisés dans le domaine de la génétique des CPPC, le démembrement des sous-catégories telles que définies par l’étude des transcrits (ou par d’autres moyens), et surtout des différences phénotypiques et génétiques survenant lors de la récidive, laissent entrevoir de nouveaux moyens de traitement.

J.-L. PUJOL

Dans cette brève mise au point, trois avancées sont décrites : l’anlotinib en première ligne, les anticorps bispécifiques DLL3-CD8, inducteurs de la réponse immune (BiTES) et l’immunothérapie en tant que consolidation post-chimioradiothérapie concomitante (cCRT) des CPPC de stade limité. Mais avant de faire le point…

Quid des nouvelles connaissances sur la génétique des CPPC?

En 2018, Rudin et al. [1], proposaient une classification des CPPC en quatre catégories définies par l’expression de quatre transcrits d’ARN. Cette analyse permettait la classification des CPPC en quatre grandes catégories:
-CPPC-A: ASCL1 majoritaire;
-CPPC-N: NEUROD1 majoritaire;
-CPPC exprimant POU2F3 (transcrit mutuellement exclusif de ASCL1 et NEUROD1);
-CPPC-I: triple négatif.

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