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Immunothérapie périopératoire dans les cancers de la vessie opérables : amélioration de la survie avec l'ajout du durvalumab. Étude de phase III NIAGARA
Résumé : L'étude NIAGARA [1] est le premier essai de phase III évaluant l'immunothérapie périopératoire (néoadjuvante et adjuvante) dans les cancers de la vessie infiltrant le muscle, localisés. Elle a comparé le durvalumab, un anticorps anti-PD-L1, en association avec la chimiothérapie néoadjuvante à base de platine suivis de la poursuite du durvalumab en adjuvant après cystectomie radicale à une chimiothérapie néoadjuvante seule. L'ajout de l'immunothérapie augmente significativement le taux de réponse complète pathologique de l'ordre de 10 % et améliore de façon significative la survie sans récidive et la survie globale. Le risque de récidive est diminué de 32 % et celui de décès de 25 %. La toxicité du traitement néoadjuvant n'était pas majorée ni la chirurgie retardée. Ces données pourraient établir la chimio-immunothérapie périopératoire comme un nouveau standard.
Limmunothérapie révolutionne la prise en charge des carcinomes urothéliaux (CU) en phase métastatique depuis plusieurs années et arrive désormais dans les stades localisés.
Les ITK de l’EGFR
Le traitement standard actuel des carcinomes urothéliaux infiltrant le muscle (CUIM) non métastatiques opérables repose, depuis plus de 20 ans, sur une chimiothérapie néoadjuvante (CTNA) à base de cisplatine en l’absence de contre-indication (MVAC dose dense [MVAC-DD] ou d'une association cisplatine-gemcitabine [CG]) suivie d’une cystectomie radicale avec curage lymphatique pelvien [2, 3]. La CTNA a démontré une amélioration de la survie globale (SG) des patients. Par ailleurs, on connaît de longue date la valeur pronostique favorable de la réponse complète pathologique (pCR) sur la pièce de cystectomie qui est associée à une meilleure survie.
En l’absence de réalisation de chimiothérapie néoadjuvante, les sociétés savantes recommandent, en cas d’éligibilité au cisplatine, de réaliser une chimiothérapie adjuvante, avec un niveau de preuve plus faible, toutefois. L’étude VESPER a comparé deux modalités de chimiothérapie périopératoire à savoir le schéma cisplatine (70 mg/m2 à J1) – gemcitabine (1250 mg/m2 J1 et J8) au MVAC-DD (J1 = J15). La grande majorité des patients a été traitée en situation néoadjuvante et dans cette population (analyse exploratoire), le MVAC-DD améliore le taux de pCR, la survie sans maladie ainsi que la SG [4].
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